Le culte des morts

   "Quelqu'un rend l'âme dans l'ombre fraîche.....

Peut-être son ultime pensée ira-t-elle au dernier sillon qu'il traçait hier, cette terre qu'il travailla, où il fit jaillir la récolte, et où désormais il reposera.

   C'est le soir, et dès que s'échappe le dernier soupir, un parent, un ami, allume un cierge et le place successivement dans chaque main du moribond : puis il l'éteint et la fenêtre ou la porte reste ouverte, afin que l'âme puisse prendre son vol vers le ciel...."              

Livre de Franck Cimart: "corse" paru aux Editions Christine Bonneton

Le brocciu, une institution

      "Qui n'en a pas goûté ne connaît pas l'île": Bergerat

 

  " A la suite de la fabrication du fromage, le lactosérum est récupéré, additionné de lait frais et chauffé jusqu'à 75/80 °C. Survient alors l'instant magique de l'apparition du brocciu à la surface du mélange. 

 Le brocciu se consomme nature, sucré ou salé, en omelette, dans les farces. Il est volontiers utilisé frais accompagné d'une goutte d'eau de vie. Il rentre notament dans la composition de nombreuses pâtisseries : cuites au four, frites, en tartes, en chaussons...elles sont restées l'élément indispensable et distinctif des fêtes familiales."

                                                    Syndicat AOC Brocciu corse

Maisons d'autrefois

 

  C'est dans ces maisons, que vivaient autrefois nos ancêtres.

Parfois hameau abandonné, parfois maison isolée perdue en plein maquis, elles constituent la trace d'une vie passée.

  Ces ruines semblent prétendre à une renaissance, en lançant un appel aux hommes d'aujourd'hui. 

Tuer le cochon; la tumbera

  "Tuer le cochon", constitue en corse, notament dans les villages de l'interieur une tradition  aujourd'hui encore, solidement ancrée.

  Bien entendu, il s'agit prioritairement de rechercher un produit de qualité provenant de bêtes que l'on a vu déambuler toute l'année dans les environs. On est bien loin ici d'une préocupation de rentabilité de type mercantile.

  Mais cette tradition , c'est aussi la volonté de se retrouver entre amis ou en famille pour partager des moments de convivialité et d'entre-aide.

Aujourd'hui face aux impératifs et règlements de tous ordres, que restera t-il dans un proche avenir de cette tradition?

La châtaigne, le sang de la Corse

  Pendant longtemps, la châtaigne, quasi monoculture, réduite en farine, formait la base principale de l'alimentation des habitants.

  Protégeant de tout temps la Corse de la famine, le châtaignier est appelé ici : "l'arbre à pain".

  Vers la fin du XVII° siècle, on estimait qu'un pied de châtaignier nourissait convenablement une famille pendant un mois.

      "Tant que nous aurons des châtaignes, nous aurons du pain"  Pascal Paoli. (textes tirés de : http://www.chataigne-corse.fr/

La tradition de "L'ochju"

 Il existe, dit-on, des gens qui «jettent le mauvais œil» en faisant un compliment du style :
"ho comme il est beau !" ou bien : "ho comme il est en bonne santé !".
 Pour conjurer le mauvais œil, il faut répondre au compliment par ce souhait: «Que Dieu le bénisse !».
 Vous l'entendez souvent en Corse.

Hélas, il arrive que cela ne suffise pas. On fait alors appel à une femme connaissant la prière destinée à effacer «l'occhju».             (textes tirés de : http://www.curagiu.com/occhju.htm)

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